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paru dans L'AGEFI du 14.05.01
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Nouveaux formats annoncés par l’lnteractive Adertising Bureau
Boudée, la publicité online se réinvente
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Près de 80% des grands annonceurs vont augmenter leur budget online en 2001
La chute des dot-coms et le ralentissement conjoncturel ont provoqué une réduction sensible des dépenses publicitaires online. Le marché devrait toutefois retrouver sa croissance en fin d’année, avec l’arrivée des annonceurs traditionnels. Plus frileux que prévu, ces derniers manquent de données comparatives pour migrer leur budget vers l’internet. En effet, la publicité est traditionnellement évaluée en terme de pénétration, notoriété et intentions d’achat, alors que les milieux internet parlent de trafic, pages vues et taux de click. Ce modèle initial devait permettre aux dot-coms de générer un maximum de trafic sur leur site, avec un impact direct sur leur performance en bourse.
Pour répondre aux nouveaux besoins du marché publicitaire online, l’Interactive Advertising Bureau a proposé en février dernier une nouvelle série de formats, parmi lesquels le “ Skyscraper ”, banner vertical mieux adapté à l’écran et plus proche du contenu rédactionnel. A force d’être isolés en haut d’écran, les banners finissaient par passer inaperçus. Un message reçu par les éditeurs, qui cherchent à mieux intégrer publicité et contenu. Le site news.com a par exemple créé un grand espace au milieu de ses articles, accueillant des publicités animées et naviguables. Sur le site Car4you, une publicité paramétrable propose une offre d’assurance pour le modèle de voiture recherché par l’utilisateur.
Le taux de click du banner, inférieur à 1%, est un problème créatif et non un défaut intrinsèque. Au lieu d’attendre la possibilité de diffuser des spots TV sur l’internet à haut débit, les agences créatives devraient chercher à adopter le bon discours sur chaque média qui touche le consommateur. Online, cela se traduit par un message concis et créatif, offrant la possibilité de cliquer pour obtenir toute l’information.
Près de 80% des grands annonceurs vont augmenter leur budget online en 2001, selon Myers. C’est que la publicité online marche, pour autant que l’on sache tirer profit d’avantages tels que le ciblage et le tracking. Ainsi, certaines agences créent jusqu’à 200 banners différents pour une seule campagne, chacun étant attribué à un mot-clé réservé dans un outil de recherche. Grâce aux cookies, les sociétés de webadvertising suivent l’utilisateur depuis son exposition au banner jusqu’à l’achat du produit sur le site de l’annonceur, même si cette transaction s’effectue à plusieurs semaines d’intervalle.
L’internet reste un excellent moyen de fidéliser sa clientèle. Grâce à un cookie distribué sur le site de l’annonceur, des banners différents peuvent être servis aux prospects et aux clients existants, alors qu’ils surfent sur d’autres sites. De même, chaque message email envoyé pour confirmer une commande ou une inscription peut être utilisé pour des offres spéciales.
Support très interactif, l’advergaming consiste à créer des jeux online pour délivrer un message publicitaire. Le jeu est annoncé sur des portails spécialisés très fréquentés et diffusé par marketing viral - chaque joueur envoie des défis par email à ses connaissances. Il permet en outre de récolter des données sur le consommateur.
Plus créatif que jamais, le marché de la publicité online est promis à un bel avenir. Seuls 2% des budgets publicitaires sont consacrés à l’internet alors que le consommateur y consacre 12% de sa consommation média.
Nouveau format publicitaire sur news.com :
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